LAVOIR MADELEINE

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En 1810, la municipalité de Jean-Baptiste Edouard lance un projet de construction de cinq lavoirs aux portes de la ville : Saint-Nicolas, Bretonnière, Madeleine, Saint-Martin et près du château. L’architecte-voyer Jacques Guichard en a la charge.
L’adjudication des travaux a lieu le 8 septembre 1911 et est confiée à l’entrepreneur Pierre Champenois. Le lavoir se situe dans les fossés entre les faubourgs Madeleine et Saint-Jean.
En 1834, un projet de couverture du lavoir voit le jour. En effet, à chaque crue des eaux, les lavoirs de la ville sont submergés et nécessitent d’importants travaux de rénovation. Il est prévu de construire un bâtiment en maçonnerie avec une couverture en zinc, pourvu de deux portes et éclairé par douze baies demi-circulaires et deux baies fermées par des clairevoies en bois, et d’installer un cabinet d’aisance à l’extrémité du lavoir. Ce projet n’est pas réalisé.
Lors de la séance du conseil municipal le 19 juillet 1845, il est décidé de couvrir la moitié du lavoir. Les travaux sont confiés à M Bourgoin Jomain et sont achevés en juillet 1846. François Plastre, demeurant près du lavoir, demande à la municipalité de prendre en charge la reconstruction du mur qui sépare le lavoir et son jardin et obtient l’autorisation de recouvrir la partie du ruisseau qui traverse son lavoir.
Les habitants du faubourg signent une pétition le 10 août 1876 car les lavoirs Madeleine et Saint-Jean ne sont plus approvisionnés en eau.

Crédît photo : Archives municipales de Beaune