LE VAUXHALL

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En l’an 9 (1800/1801), cinq couples d’entrepreneurs de bal sont autorisés à construire un Vauxhall sur le bastion à côté de la porte Fraternité (aujourd’hui porte St Nicolas). Le plan dressé par l’architecte BONNET date du mois de ventôse (février/mars 1801). Le 19 du même mois (10/03/1801), la ville signe un bail de 29 ans avec les entrepreneurs, à l’extinction duquel le Vauxhall deviendra propriété communale.

Un an après la construction de la salle de bal, un terrain situé dans le fossé au dessous du Vauxhall est donné en bail à un entrepreneur de bâtiments pour 49 ans. Ce-dernier s’oblige à y construire des bains publics.

En 1839, les locataires du Vauxhall demandent à la ville de leur faire faire une croisée nécessaire pour éclairer un endroit où seront effectués des travaux de réparation. En 1845, l’architecte de la ville affirme que le parquet dans la buvette et dans la chambre du limonadier se trouve dans un état de vétusté, ce qui nécessite des réparations pour un prix d’au moins six cents francs.

En 1847, le bail du Vauxhall est renouvelé pour une durée de 18 ans. Le 10 juin de la même année, un devis est dressé pour des réparations «tant à l’intérieur qu’à l’extérieur» du bâtiment. Les travaux concernent la réparation des toitures, des portes, de mur d’entrée, du plafond, du parquet et de refaire la peinture. Ce projet n’est pas réalisé en raison du montant des devis qui s’élèvent à 4.023,49 francs.

En 1853, le bail du Vauxhall est résilié en raison de la vétusté du bâtiment. Par la suite, la municipalité fait rédiger un devis pour « la réédification presque complète de l’ancien bâtiment ». Avant même le commencement des travaux, le Vauxhall est donné en bail à un cafetier pour la somme de 670 francs pour un an. Ce bail est prolongé plusieurs fois et se termine finalement le premier avril 1860.

La rénovation envisagée en 1853 n’est jamais exécutée. Par contre, la ville autorise un particulier à démolir à ses frais toutes les constructions sur le bastion à côté de la porte St Nicolas et à s’approprier les matériaux provenant de la démolition. Le terrain alors dégagé sert à la construction de la nouvelle salle de spectacle (le théâtre actuel).

Crédit photo : Archives municipales de Beaune