théâtre – vendredi 9 mai – 20h30 – tarif B
avec Azeddine Benamara, Marilia Loiola de Menezes
création lumière : Bernard Plançon
direction et choix du chant : Mounya Boudiaf
Sur une terrasse ensoleillée, un homme conte son pays. Entre la première balle tirée par un soldat français lors de la prise d’Alger et les oranges, fruits du bonheur et de la paix, sa pensée chemine à travers l’histoire de l’Algérie depuis 1830.
Le texte d’Aziz Chouaki, devenu un classique de la littérature algérienne, respire la poésie d’un français parlé écrit, puisé dans les bars de la Ville blanche, les ruelles, au soleil qui effleure les bras des jeunes filles.
Azeddine Benamara, conteur à la vitalité ravageuse et Marilia Loiola de Menezes, son double apaisé, convoquent l’émir Abdelkader, Camus, l’odeur du café, le jasmin, le FLN, le FIS… au fil de ce récit qui alterne la cocasserie souriante, l’humour cinglant, la gravité douloureuse et le lyrisme d’un chant d’espoir.
crédit photo : Frédéric Iovino – Céline Nieszawer