MAISON COMMUNALE

En 1424, le duc de Bourgogne Philippe le Bon concède à la ville de Beaune une partie des revenus de l’octroi sur le sel afin de réparer les fortifications, de reconstruire la maison communale et les prisons. La construction de la maison communale s’achève en 1440. Le bâtiment a une position centrale dans la ville, sur la place d’Armes (l’actuelle place Monge).
La façade s’améliore peu à peu, plusieurs sculptures viennent l’agrémenter. Une allégorie représente la défaite de la Ligue sous Henri IV. Les armes royales, ainsi qu’un écusson représentant la Vierge s’ajoutent au le fronton. La Foi et l’Espérance sont également représentées, de même que l’Esprit Saint symbolisé par une colombe. Le nom des sculpteurs reste inconnu. Le bâtiment sur deux étages ménage une cour centrale. En 1617, une chapelle est fondée au rez-de-chaussée. Juste en dessous, une cave abrite les bouteilles destinées aux vins d’honneur. Dans la chambre du Conseil, un tableau représentant le Christ entre la Vierge et Saint Jean est accroché au-dessus de la place du maire. Enfin, ce bâtiment abrite la prison (d’ailleurs, l’aspect extérieur du bâtiment, très austère avec ses lourdes grilles aux fenêtres, évoque une prison).
Le 28 octobre 1793, la commune demande à disposer de locaux plus vastes et va arrêter son choix sur le couvent des Ursulines.

Crédit photo : Archives municipales de Beaune