Quelques œuvres

Les pièces maîtresses du Trésor de Liège étaient toutes présentes lors de l’exposition ; parmi celles-ci :


reliquaire de Charles le téméraire

reliquaire de Charles le téméraire

→ Le reliquaire de Charles le téméraire présenté par saint Georges

Hauteur 53 cm, longueur 32 cm, profondeur 17,5 cm

Ce joyau de l’orfèvrerie en or, vermeil et émaux a été commandé en 1467 par l’orfèvre Gérard Loyet et offert par le duc de Bourgogne à la cathédrale de Liège.
Il n’est pas sans rappeler certains autres trésors de l’orfèvrerie de l’époque tel le Golden Rossel conservé à Altöting en Bavière.

Arborant le collier de la Toison d’Or, le duc se présente à nous agenouillé et tenant en mains un reliquaire dans lequel on peut apercevoir un petit os entouré de soie rouge.
Derrière lui, se tient debout saint Georges, patron des chevaliers, reconnaissable grâce à son attribut traditionnel, le dragon qui s’enroule à ses pieds.

→ Le buste reliquaire de saint Lambert

Symbole de la patrie liégeoise, le buste reliquaire abrite la relique du crâne du saint, patron de la ville.
L’orfèvrerie en argent repoussé, ciselé et gravé, en partie doré est montée sur une âme de bois et enrichie de pierres précieuses.

Ses proportions monumentales devaient susciter l’émerveillement et la foi du peuple. Ce reliquaire, qui abrite le crâne du saint, a été réalisé à Aix-la-Chapelle par l’orfèvre Hans von Reutlingen avant 1512.
Il s’agit du plus grand buste reliquaire gothique conservé en Europe, devenu le symbole de la Ville de Liège.

Le saint patron du diocèse de Liège est présenté à mi-corps en évêque, posé sur un socle dont les six niches racontent sa vie.

La Vierge au papillon

La Vierge au papillon

→ La Vierge dite au papillon

peinture sur bois, vers 1459

117X 111,5 cm

La Vierge est assise sur un trône de marbre blanc et offre un papillon à l’Enfant Jésus. Le papillon est ici le symbole de la résurrection.
La Vierge et l’Enfant sont entourés de Marie-Madeleine, de saint Pierre et de saint Paul, patron de la collégiale liégeoise.
Le chanoine Pierre de Molendino est présenté en perspective morale à genoux aux pieds de la Vierge. C’est sur la pierre tombale de ce chanoine, doyen de la collégiale, que fut retrouvée au 19ème siècle la peinture sur bois.

ivoire mosan des Trois Résurrections

ivoire mosan des Trois Résurrections

→L’ivoire mosan narratif des Trois résurrections

17,8X11 cm

Il présente trois scènes de résurrection du Christ sur trois registres de haut en bas à la manière carolingienne.
L’œuvre est caractéristique du style mosan : silhouettes fluides drapées, chevelure bouclée, sens de la vie et du mouvement…

→ la chasuble de David de Bourgogne, fils naturel de Philippe le bon et évêque d’Utrecht de 1456 à 1483.
La pièce est taillée dans une étoffe vénitienne en velours rouge, ciselé sur fond d’or et date de la deuxième moitié du 15ème siècle.
Elle est décorée d’orfrois, c’est-à-dire d’un parement brodé, ouvrage réalisé vraisemblablement d’après des cartons de Hans Memling ou de son entourage. Sont représentées onze scènes de la Passion du Christ.

chasuble de David de Bourgogne

chasuble de David de Bourgogne