La volonté de la ville était de réaliser un projet urbain global avec une forte ambition environnementale. Son souhait était de créer un aménagement de référence en termes de développement durable ayant comme enjeux de :
- Réduire l’empreinte écologique ;
- Limiter les impacts environnementaux ;
- S’adapter et diminuer les risques liés au changement climatique (création d’îlots de fraicheur) ;
- Conserver et protéger la biodiversité et les ressources.
Le parc a été pensé de façon à créer des zones de reliefs afin de reproduire les vallées viticoles, véritables emblèmes de la Côte d’Or.
Il y avait aussi une volonté de valoriser la Bouzaize en adaptant la forme du parc à la silhouette du réseau hydrographique de la rivière. Un effet de « Goutte d’eau » peut être visible au cœur du projet. La disposition des cheminements autour de l’édifice crée des ondes qui se diffusent dans le parc, permettant de mettre en valeur l’édifice de la Cité des Vins et cette source d’eau.
Le montant total du parc s’élève à environ 2,9 millions d’euros et celui-ci a reçu près d’1,1 millions d’euros de subvention du FEDER.
Le parc fait environ 8 hectares est se compose de 642 arbres adaptés au réchauffement climatique. Nous pouvons retrouver une gamme riche et variée d’essences telles que le Pistachier de Chine, le Micocoulier de Provence, le Pin laricio de Corse, le Charme d’Orient ou encore le Chêne du Mexique. (Voir fiches ci-jointes des essences plantées)
La volonté du Maire était de créer sur le long terme un bâtiment noyé dans la végétation, telle une micro-forêt.
Nous retrouvons au sein de cet espace des végétaux avec des ports et des forces diverses (en cépées, en tiges) en arbres, en baliveaux ou en arbustes. Des zones de vivaces et de graminées sont aussi visibles au sein de divers massifs et en fond de bassin. Différents engazonnements sont identifiables : la prairie de fauche, la prairie de berge, la prairie sous-bois ou encore le gazon rustique.
L’entretien du parc est géré en gestion différenciée avec la volonté d’appliquer un fauchage tardif et sélectif en fonction de certaines zones du parc. Cela permet de préserver au maximum la biodiversité en favorisant la venue et l’installation des différentes espèces (pollinisateurs, petits mammifères, amphibiens ou encore oiseaux). Cela maintien aussi la fraicheur au niveau du sol et garantit la pérennité des végétaux.
Une maîtrise des nuisances et risques d’inondation a été pensée autour du projet en créant plusieurs systèmes tels que des noues végétalisées en pieds de parking, 2 bassins d’infiltration et 1 bassin de compensation de crue.
Il y a aussi une volonté de perméabiliser les sols en créant des chemins doux (en sablé calcaire) ou en intégrant des dalles alvéolées au sein du parking.
Puis, le parc a comme caractéristique une gestion raisonnée des eaux avec la présence d’un arrosage automatique alimenté par 8 cuves en béton (de 20m3 chacune), situées dans les différents merlons du parc. Elles sont remplies durant les périodes hivernales pour l’arrosage des végétaux l’été. C’est un système novateur puisque c’est un des premiers parcs en France à utiliser ce genre d’ouvrage pour l’arrosage des végétaux.
Quelques photos :
