Il entre à l’école des Beaux-Arts de Dijon en 1840. En 1843, il est à Paris et étudie dans l’atelier de Léon Coigniet. Il n’y reste que peu de temps.
Il rencontre alors Guignet Aîné et Adrien Guignet. Devenu l’ami de ce dernier, il eut l’occasion de collaborer avec lui au projet de décoration du Château de Dampierre. Il expose pour la première fois au Salon en 1846, Une philosophie d’artiste, sous un pseudonyme, car il ne souhaite y débuter sous son vrai nom.
Par la suite, il devient un habitué du Salon, mais seules deux de ses oeuvres seront acquises par l’Etat : Le corps meurt, l’esprit reste et La Mansarde, respectivement aux Salons de 1853 et de 1865.
L’artiste vécut une partie de sa vie dans la misère. Le séjour parisien pour lequel il bénéficia d’une bourse du département de Côte d’Or lui fut particulièrement pénible, tant pour des raisons de santé que pour les difficultés rencontrées à émerger de l’anonymat.. Les préoccupations financières deviendront obsédantes.
Ce n’est que tardivement qu’il connut une relative sérénité, après sa nomination au poste de conservateur au Musée des Beaux-Arts de Beaune vers 1864.
Pour vivre, il produit beaucoup : des portraits de ses compatriotes, de petites scènes de genre…, souvent d’un niveau moindre. Il n’a malheureusement pas pu réaliser des projets de décoration d’intérieurs, gêné par ses soucis d’argent. Cette inquiétude a sans conteste mis un frein à ses ambitions artistiques.
