Enrique Marin, peintre, graveur, sculpteur et céramiste espagnol

 

Enrique MARIN nait le 15 Décembre 1935 à Séville dans un quartier populaire et familial. Son enfance se déroule entre la droguerie paternelle, où il découvre la magie des peintures, solvants et matériaux divers, et l’ébénisterie de son Grand-Père paternel. Entré très jeune à L’Escuola Des Artes Oficios, il travaille au magasin de son Père le matin et suit ses cours le reste de la journée. Il rentre le soir à 23 heures.

Sa formation artistique dure 5 ans et donne lieu à une première exposition en 1958, à Séville, Sala de Informacion y Turismo.

A 18 ans, il obtient une bourse pour peindre des paysages, rencontre dans les « Jardins du Generalife », à Grenade, un couple de Français en vacances, séduits par son travail. Ceux-ci lui proposent de les accompagner durant 3 semaines et de leur servir de guide.

Enrique accepte et découvre, de ce fait, les merveilles artistiques de Grenade, Cordoue…

 

 

1958 : Enrique MARIN part pour la France, s’inscrit aux Beaux-Arts, à Paris, entre dans l’atelier de Lithographie, Gravure et Peinture de R. Jaudon et P. E Clairin et J.E. Bersier.

1962 – 1ère exposition à Paris : Maison des Beaux-Arts

1963 – Le jeune artiste entre dans l’atelier de gravure de J.E. Bersier et de L. Coutaud.

1964 – Il expose à la galerie Anne Colin, rue Mazarine, à Paris.

1966- Il est invité à l’Exposition des Peintres Graveurs Français à la BNF.

A la suite de l’exposition, l’Imprimerie Nationale lui confie alors la réalisation d’une série de « bois gravés » pour illustrer, une édition des Contes de Voltaire, présentée et annotée par Roger Petitjean.

1977- L’appartement de la rue Lanneau devenu trop petit pour la petite famille, le couple achète une maison à Auxerre, au pied de la Cathédrale, séduit par le charme de la ville. De nombreuses expositions contribuent dès lors à la grande notoriété de l’artiste. Depuis 1960, années après années, il participe régulièrement aux principales Expositions Collectives et Biennales Internationales. Les œuvres se succèdent en nombre : gravures, peintures, aquarelles, collages, pastels, sculptures etc.

1985-Au sein des Faïenceries Kéraluc (Quimper), Enrique MARIN découvre le « biscuit », s’initie à la peinture sur faïence et montre là encore toute l’étendue de son talent. Bientôt en relation avec B. Verlingue, Directeur du Musée Jules Henriot, il crée plats, assiettes, personnages, poteries, rakus etc. Certaines de ces céramiques sont conservées au Musée Jules Henriot mais aussi au Musée Départemental Breton de la ville.

 

Peu après, l’artiste réalise les affiches de nombreuses comédies musicales soutenues par la Fondation France Télécom, mais aussi celles des « Semaines Musicales de Quimper ». Il illustre de nombreux livres d’écrivains célèbres tels M. De Cervantes, M. Tournier, M.A. Asturias, J.R. Jimenez, A. Uccello, M. Béalu, X. Grall…

Depuis, de nombreuses villes, un peu partout dans le monde, honorent l’art d’Enrique MARIN, de prestigieux musées ou galeries célèbres ornent leurs murs de ses créations : Bibliothèque Nationale de Madrid, Auxerre, où se trouvent de nombreuses oeuvres, Amsterdam, Ragusa, Padoue, Paris (Opéra Bastille, BNF, Galerie Sagot Le Garrec, Galerie A. Colin), Ottawa, Venise (Palazzo di Prigioni), Genève, Munich, Bordeaux, Quimper, Beaune, Strasbourg, Philadelphie, Montebelluna, Essen, Séville, Troyes, Evreux, Dijon, Poitiers, Saint Omer, Rome, Naarden, Adélaïde…

En 2003, il réalisa une exposition au Musée des Beaux-Arts de Beaune.

Sa dernière exposition s’est tenue le 23 Juin 2018, à La Métairie Bruyère – 89240 Parly / Yonne / Bourgogne

En tout : 90 expositions personnelles lui ont été consacrées et ses œuvres ont été présentées dans plus de 80 Biennales et salons d’art contemporain en France et à l’étranger.

 

Enrique MARIN décède le 9 février 2020, à Auxerre.

 « Enrique MARIN met sa technique parfaite au service exclusif d’une vision claire et vigoureuse, voire dramatique, de l’homme et de sa condition, de ses rapports avec les autres, éminemment réalistes ou, au contraire, empreints de délicatesse. S’y trouvent aussi des peurs fréquentes, des tensions qui (inévitablement) semblent consteller l’expérience humaine, individuelle et collective ». (Giorgio Tomaso Bagni- Trévise -1987)

 

Plus d’information sur le site officiel : https://www.enriquemarinartiste.com/