François PASUMOT

F-_Pasumot-_1Fi_377-_AMB.jpg(1733-1804), ingénieur, géographe

Fils de Charles Pasumot, maître serrurier, et de Marguerite Legay, il nait le 30 avril 1733 à Beaune. Il fait ses études au collège des Oratoriens à Beaune et se distingue par d’excellents résultats en mathématiques, physique expérimentale, histoire naturelle et commence à s’intéresser à l’astronomie.

Dans les années 1750, il est à Paris où il devient ingénieur géographe du roi Louis XV et est employé par messieurs Cassini, Camus et de Montigny pour vérifier la nouvelle carte de France.

En 1766, il occupe la chaire de physique et de mathématiques au collège d’Auxerre, mais perd ce poste en 1772, après que le Roi a fait interdire l’Académie d’Auxerre pour cause de jansénisme. Entre temps, il est reçu membre non résidant de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon le 23 juin 1769.

En 1773, il est de retour à Paris, voyage en Suisse, au Mont Blanc puis dans la Pyrénées, et participe à l’édition de l’Atlas céleste de Flamsteed (premier directeur de l’Observatoire de Greenwich fondé en 1675, perfectionna les méthodes d’observations astronomiques.) Pasumot écrit le discours préliminaire de cet atlas.

En 1784, la description précise des grottes d’Arcy est publiée dans les Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, où il montre que c’est la Cure qui est à l’origine de l’érosion des parois par ses eaux.

Il réalise dans toute la France des relevés topographiques aux fins de cartographie avant d’être employé dans l’administration des Colonies à Paris.
Les événements liés à la Révolution Française le ruinent, mais il obtient tout de même une place au sein des bureaux du dépôt des plans et cartes au Ministère de la Marine. Il reste à ce poste jusqu’à son décès qui survient à Beaune, le 10 octobre 1804. Une rue de la ville lui est d’ailleurs dédiée. Une plaque a été apposée sur sa maison rue de Lorraine.

Il publie de nombreux articles scientifiques, tels que : « Mémoire sur le froid et un thermomètre qui monte au lieu de descendre » dans le Journal de Verdun en avril 1767 ; « Mémoire sur les moyens de perfectionner des lampes économiques » dans le Journal de Physique en 1773 ; « Question sur les circonstances de la vue des Alpes à Beaune » dans le Journal de Physique en 1774, notamment. Une partie de ses ouvrages est consultable à la Bibliothèque Gaspard Monge.

Crédit photo : Archives municipales de Beaune